La rechange des filtres à particules colmatés est désormais un paramètre que les réparateurs doivent prévoir. Une société grenobloise assure le nettoyage et la remise dans le circuit de ces équipements très coûteux.
Aucune législation n’impose le filtre à particules sur les voitures comme sur les poids lourds, mais il est le seul moyen dont disposent les constructeurs pour que les normes de dépollution soient atteintes par leurs nouveaux modèles. Comme le catalyseur, cet équipement perd de ses qualités de filtration au fil de l’utilisation. Les fabricants et les constructeurs préconisent jusqu’à présent un remplacement par un élément neuf ou recyclé en totalité, faute d’autres solutions. Pourtant, Optym-Ha a été créé en 2005 pour réaliser un nettoyage des filtres à particules et leur redonner une seconde vie. L’entreprise compte plus de 350 clients dans plusieurs branches d’activité telles que les bus, les engins de voirie, de travaux publics, les poids lourds et l’automobile. Dans ce domaine, Optym-Ha travaille avec des concessionnaires et la distribution indépendante, produisant annuellement plus de 5 500 pièces dans ses nouveaux locaux implantés à Grenoble, berceau de la société. Pour ceux-ci, un investissement en installation de plus de 60 000 euros a été consenti, qui permet, sur une surface trois fois plus importante, un travail dans des conditions environnementales les meilleures. Les déchets finaux sont suivis et traités dans le respect des normes les plus strictes, autorisant à Optym-Ha à afficher les normes ISO 14001 et 9001.
Retrouvez dès maintenant l’intégralité de l’article dédié à OPTYM-HA : « OPTYM-HA, LE FILTRE À PARTICULES EST RECYCLABLE« , rédigé par Jean-marc Felten dans J2R , rubrique « Atelier » :
